Call me say Dub Incorporation.
"Pour nous c’est important que le beat, que la rythmique accroche parce que nous sommes avant tout un groupe de scène. Même si nous ne composons pas strictement dans ce sens là, je pense que nous gardons toujours le live à l’esprit. Il faut ajouter aussi que le reggae étant une musique engagée qui aborde des sujets durs sur un ton plutôt positif, sur des rythmes chaloupés, il permet de donner une sorte d’exutoire aux gens, une respiration…"
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Titre : Rude Boy
Artiste : Dub Inc.
Genre : Dub, Reggae
Pourquoi cette musique ?
Car c'est un excellent morceau. Un morceau avec deux faces distinctes, la première est dur et froide, le groupe y parle d'un gars qui a pris le mauvais chemin et qui n'en sortira qu'avec une montagne de regret après un long passage par la case prison, sans oublier de mettre en parallèle ses actes et la vie qu'il a eu. Finalité : On a toujours le choix.
La deuxième partie de la musique est beaucoup plus souple et chaude, limite festive et en complète cassure avec la première partie, sombre et réaliste. Cette second partie fait cependant écho avec le début de la musique, mélange moralisateur sur la musique et la religion rastafari, un texte surprenant, profond et superbe.
Description Wikipédienne.
Les rude boys et rude girls étaient de jeunes voyous jamaïcains des ghettos, tombés dans la délinquance et semant la terreur. Les musiciens appellent souvent, dans leurs paroles, les rude boys à se calmer et à s'assagir. En rage contre les institutions, la fatalité économique, ils crachent leur hargne du chômage, des injustices et de l'immobilisme de la société capitaliste. Tout le contraire des teddy boys. Ils fréquentent assidûment les sound systems où ils jouent parfois pour gagner leur vie.
En Grande-Bretagne, les rudes boys écoutent principalement de la musique ska, qui est caractérisée par des groupes comme Madness ou The Specials, qui reprennent certains morceaux célèbres de Prince Buster, enregistrés à Two-Tone Records, le "revival" du ska jamaïcain, après la vague du mouvement punk qui voit resurgir d'anciens artistes jamaïcains, comme Laurel Aitken, surnommé the godfather of ska.
Leur look innovant leur est caractéristique : costumes noirs et chapeaux pork pie, cheveux rasés… Leur style est inspiré des zoot suit des années 1930 et 1940. Ils se mélangent aux mods anglais dans les années 1960, ce qui donnera naissance aux skinheads. le mouvement skinhead est donc, de base, dans ses origines et dans ses traditions, un mouvement métissé et multiculturel il n'est pas rare de voir des skinheads noirs par exemple. Ils ne sont donc pas a confondre avec les boneheads, qui eux racistes, ont volé leurs styles vestimentaires, mode vie, musique et nom. les rude boys adorent les westerns et les gangsters, thème récurrent dans les chansons de l'époque pour les retenir dans les soirées.
Pourquoi aujourd'hui ?
Car là où je suis en ce moment (aux vendanges), c'est un peu le domaine de ceux qui écoute ce genre de musique, cependant, j'adoré cette musique avant de les rencontrer et j'ai hâte de revenir avec de nouvelle perles du genre à vous faire découvrir.
Que la musique soit avec vous, chaque jour !