Mysticisme éthiopien
"L'éléphant, connaissant la mesure de son derrière, n'avale pas les troncs."
Titre : Mascaram Setaba
Artiste : Mulatu Astatke
Genre : Ethio-Jazz, Jazz Avant-gardiste
Origine : Ethiopie
Pour plusieurs raisons, tout d'abord pour vous présenter Mulatu Astatke, grand monsieur de la musique jazz. Ensuite pour vous parler de l'Ethio-Jazz, un sous-genre de jazz africain qui a eu la chance de ne pas tomber dans l'oubli et d'être constamment revigoré par d'incroyable artiste comme The Heliocentric dont j'avais déjà parlé ici.
La musique du jour n'est pas la plus perché de ce super album d'Astatke. Elle est même plutôt accessible malgré l'ambiance mystique des tréfonds des années 70.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas décrit un genre, que Wiki rattrape mon erreur !
L'éthio-jazz est né au début des années 1960 dans les bars d'Addis-Abeba sous les influences du jazz (et ses gammes à douze tons) et de la musique traditionnelle éthiopienne dite azmari (en gammes pentatoniques), de la musique latine, de la soul/funk et de la pop music anglo-américaine. L'influence du musicien d'origine arménienne Nersès Nalbandian (1915-1977) fut aussi très importante pour l'essor de la musique éthiopienne moderne. De nombre"_blank" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Soul">ux groupes officiels, alors seuls autorisés à jouer par le gouvernement, tels que l'>ki/Pop_music">target="_blank" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Orchestre_de_la_Garde_imp%C3%A9riale">Orchestre de la Garde impériale, le Police Orchestra, l'Alèm-Girma Band, ou le Ras Hotel Band développeront sur une période de 15 ans cette musique avec le soutien de Philips Ethiopia. Parmi les plus grands succès nationaux et internationaux de l'éthio-jazz, se trouve l'album Erè Mèla Mèla de Mahmoud Ahmed publié en 1975.
À l'extérieur de l'Éthiopie, le renouveau de l'éthio-jazz est marqué par deux évènements. À la fin des années 1990, le label indépendant français Buda Musique réédite sous l'impulsion de Francis Falceto les plus grandes voix de l'éthio-jazz avec la collection « Éthiopiques » permettant la redécouverte en Occident du groove de la corne de l'Afrique. Le second est lié au succès en 2004 aux ref="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats-Unis">États-Unis et dans le monde du film de https://fr.wikipedia.org/wiki/Jim_Jarmusch">Jim Jarmusch,
Ce renouveau est maintenu vivant par quelques chanteurs de cette période encore actifs, tel que Mahmoud Ahmed, et la reprise du style et des standards de l'éthio-jazz par de nouvelles formations américaines et européennes, telles que le Either/Orchestra (États-Unis), Imperial Tiger Orchestra (Suisse), et en France, Le Tigre (des platanes) – qui collabore depuis 2007 avec Eténèsh Wassié –, get="_blank" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Akal%C3%A9_Wub%C3%A9">Akalé Wubé, uKanDanZ (avec le chanteur Asnaqé Guébréyès), Eth et Arat Kilo.
Aucun rapport hormis la notion de mystère. Mais un jeune adolescent québécois à fait une découverte totalement dingue sur une cité maya perdue et je suis certain que les Maya adoraient le Jazz Éthiopien. (Comment ça j'ai trop joué à Civilization ?)
Que la musique soit avec vous, chaque jour !