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Un Jour, Une Musique.

Le sacre du Folklore.

21 Mars 2017 , Rédigé par Léonard Sanchez Publié dans #Classique - Baroque - Romantique

« J'entrevis dans mon imagination le spectacle d'un grand rite sacral païen : les vieux sages, assis en cercle, et observant la danse à la mort d'une jeune fille, qu'ils sacrifient pour leur rendre propice le dieu du printemps »

Igor Stravinsky

Stravinsky Le sacre du printemps, The Firebird (2002)

Titre : The Dance of The Young Girl (Le sacre du printemps)

Compositeur : Igor Stravinsky

Interprète : Pierre Boulez

Origine : Russie / France

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Pourquoi cette musique ?

La puissance lourde et angoissante de ce célèbre passage du sacre du printemps rencontre l'orchestration millimétrique du chef d'Orchestre Pierre Boulez. C'est effrayent de talent.

By Wiki : L'œuvre a été créée par les Ballets russes de Diaghilev le  au Théâtre des Champs-Élysées à Paris, avec Pierre Monteux à la direction de l'orchestre. La chorégraphie de Vaslav Nijinski, tout comme la musique d'Igor Stravinsky, plaçant le rythme comme élément principal de l'œuvre, provoquèrent un chahut qui est resté célèbre, ses détracteurs qualifiant l'œuvre de « Massacre du printemps ». Toutefois, la veille, la générale s'était déroulée dans le calme, en présence de Claude Debussy, de Maurice Ravel et de nombreux autres intellectuels, ainsi que de la presse parisienne. Le compositeur décrit ainsi la représentation dans ses Chroniques de ma vie : « [J'ai] quitté la salle dès les premières mesures du prélude, qui tout de suite soulevèrent des rires et des moqueries. J'en fus révolté. Ces manifestations, d'abord isolées, devinrent bientôt générales et, provoquant d'autre part des contre-manifestations, se transformèrent très vite en un vacarme épouvantable. » À ce moment, Nijinski, qui était en coulisses, debout sur une chaise, criait les indications aux danseurs qui n'entendaient plus l'orchestre. De son côté, Diaghilev ordonnait aux électriciens d'allumer et d'éteindre les lumières en alternance pour tenter de calmer l'assistance.

Analyse technique 

Œuvre de rupture, contrairement aux précédents compositeurs russes qui acceptaient les techniques symphoniques allemandes, Stravinsky pour son Sacre du printemps a utilisé des méthodes complètement « antisymphoniques », avec des éléments non développés. Des blocs de contraste séparés sont juxtaposés comme une mosaïque, et les mouvements accumulent des lignes individuelles et des images rythmiques pour générer un crescendo de son et d'activité. Chacune des deux parties commence par une musique lente et calme, puis finit par une explosion. Les rythmes sont soit répétitifs, sur des ostinatos statiques, soit très dynamiques, avec des accents sans cesse déplacés (à tel point que le compositeur lui-même savait jouer la Danse sacrale mais ne savait pas la retranscrire)

De plus, bien qu'il ait dit n'en avoir utilisé qu'une seule pour toute l’œuvre (la mélodie d'ouverture du basson, lituanienne), il a transformé une douzaine de mélodies slaves provenant des anciennes festivités pour Le Sacre du printemps. Certaines d'entre elles étaient d'ailleurs éditées par son professeur, Rimsky-Korsakov. Aucune n'est à l'état brut, mais transformée. La manière avec laquelle il a basé sa musique complexe sur de tels matériaux bruts est une manifestation extrême de la tradition nationale de laquelle il est issu.

Pourquoi aujourd'hui ?

The Rite of Spring le jour du printemps. Rien de plus logique ! 

Que la musique soit avec crou, chaque jour !

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