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Un Jour, Une Musique.

Le soldat Ross.

24 Mars 2017 , Rédigé par Léonard Sanchez Publié dans #Rap Américain

Grâce à son exceptionnelle bravoure et une détermination sans faille face à des conditions désespérément dangereuses, le soldat de première classe Doss sauva la vie de nombreux soldats. Son nom est devenu un symbole dans toute la 77e division d’infanterie de courage exceptionnel de loin supérieur et au-delà du devoir. »

Citation pour la médaille d’honneur

Release Therapy (2006)

Titre : War with God

Artiste : Ludacris

Genre : Rap US, Hip Hop

Origine : Etats-Unis (Illinois)

Pourquoi cette musique ?

La guerre c'pas bien. Dieu il existe pas d'abord.

Mais dans toute cette pensée métaphysique profonde se cache parfois une incroyable détermination, celle d'un homme en particulier : Desmond Ross. Un objecteur de conscience dans l'armée Américaine lors de la seconde guerre mondiale. Par objecteur de conscience, comprenez quelqu'un dont les convictions - souvent religieuse comme ici - peuvent se placer de droit au-dessus des règles de l'armée. Oui oui. Pour faire simple : Desmond Ross n'avait pas d'arme volontairement au champ de bataille d'Okinawa parce que Dieu a dit : Tu ne tueras point.

Badass.

C'est Mel Gibson qui a donc fait récemment un film sur cet homme au courage d'extraterrestre qui porte le nom du commandement de Dieu. Bien que le film n'ai pas été accueilli de manière unanime, je l'ai trouvé très réussie, jamais la guerre n'avait été filmé avec autant d'ambition gore et sanglante et si l'histoire paraît complètement absurde (cet homme aurait sauvé environ 75 hommes de manière tellement héroïque que ça prête plus à sourire qu'à y croire), elle prend tout son sens dans cette dernière partie du film vraiment thrash.

La critique la plus visible du film concerne cette manie qu'a Mel Gibson à nous peindre sa foi (et les foies) avec sa caméra. Mais je pense que c'est un argument irrecevable dans le fond car il suffit de faire un effort de nouvelle lecture pour y déceler non pas un prosélytisme cinématographique mais bien un incroyable message de paix dans l'enfer le plus total et cruel. Plus une fable qu'une parabole.

Pourquoi aujourd'hui ?

Et pour accompagner ma modeste critique du film, je recommande d'écouter un bon petit rap de Ludacris avec un de ses morceaux les moins connus.

Que la musique soit avec crou, chaque jour !

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