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Un Jour, Une Musique.

Monsieur Keita.

28 Octobre 2018 , Rédigé par Léonard Sanchez Publié dans #Reggae - World Music

Un disque, c'est comme un enfant. On se fiche qu'il soit beau ou pas. L'important, c'est d'avoir fait ce qu'on voulait faire. On va l'élever et le défendre pour lui donner le chemin de la gloire. Mais déjà, il me plaît, parce que c'est mon enfant. (...) C'est le fruit de l'amour. Et l'amour, partout, perce plus fort que les balles d'un fusil.

Salif Keita

Moffou (2002)

Titre : Katolon

Artiste : Salif Keita

Genre : World Music

Origine : Mali

Pourquoi cette musique ?

W : Salif Keïta est descendant en ligne directe du fondateur de l’Empire du Mali, Soundiata Keïta. Il souffre d'albinisme dans une région où les albinos sont mal vus en raison des pouvoirs maléfiques qui leur sont attribués. Après ses études, il rêve de devenir instituteur mais il est recalé à cause de sa mauvaise vue. Il décide alors de devenir chanteur ce qui va créer un scandale dans sa famille. Traditionnellement, la musique est réservée à la caste des griots, et les Keïta sont une famille de princes. Il est rejeté par sa famille et part à Bamako en 1968. Il intègre le groupe du saxophoniste Tidiani Koné, le « Rail band de Bamako », qui joue tous les soirs au buffet-hôtel de la gare à Bamako, et obtient d’importants succès avec son répertoire composé d’airs traditionnels interprétés de façon moderne.

Engagé politiquement pour son pays, pour les albinos et pour la promotion de la musique en général, il sortit en 2002 l'album Moffou, cette petite flûte de berger fabriqué pour éloigner les oiseaux lors des semis qui remporta un franc et logique succès, tant les ondes positives débordent de sa musique Africaine.

Pourquoi aujourd'hui ?   

C'est juste incroyablement beau.

Que la musique soit avec vous, chaque jour !

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