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Un Jour, Une Musique.

Ma chose préférée.

31 Décembre 2018 , Rédigé par Léonard Sanchez Publié dans #Jazz Instrumental, Fusion

Maintenant que Coltrane était clean, c'était un peu comme s'il était investi d'une mission : il me disait qu'il avait assez déconné comme ça, qu'il avait perdu trop de temps, pas suffisamment prêté attention à sa propre vie, à sa famille, et surtout à son jeu

Miles Davis

My Favorite Things (1960)

Titre : My Favorite Things

Artiste : John Coltrane

Genre : Jazz

Origine : Hamlet (Caroline du Nord)

Pourquoi cette musique ?

La perfection. Quand vous vous appelez Coltrane et que vous dites :

« C'est cette My Favorite Things qui est, de tous ceux que nous avons enregistrés, mon morceau préféré. Je ne pense pas que j'aimerais le refaire d'une autre façon, alors que tous les autres disques que j'ai faits auraient pu être améliorés par quelques détails. Cette valse est fantastique : lorsqu'on la joue lentement, elle a un côté gospel qui n'est pas du tout déplaisant; lorsqu'on la joue rapidement, elle possède aussi certaines qualités indéniables. C'est très intéressant à découvrir, un terrain qui se renouvelle selon l'impulsion qu'on lui donne ; c'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous ne jouons pas cet air toujours sur le même tempo. »


Vous avez tout dit.

L'apport au genre

Je ne peux que citer le wiki :

My Favorite Things marque les débuts du nouveau groupe de John Coltrane, et notamment de sa collaboration avec McCoy Tyner et Elvin Jones, qui reste pour de nombreux critiques et amateurs l'une des meilleures de l'histoire du jazz1.

Les sessions qui ont donné naissance à cet album furent particulièrement riches. Elles donnèrent matière à deux autres albums du groupe : Coltrane's Sound et Coltrane Plays the Blues.

Le morceau titre est une interprétation modale du standard de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein, My Favorite Things, tiré de la comédie musicale The Sound of Music (La Mélodie du bonheur en français). Il prolonge les innovations du Kind of Blue de Miles Davis en proposant de longues plages modales, alternant en majeur et mineur, et où Coltrane joue du saxophone soprano. C'est un tournant dans l'histoire de cet instrument, qui tombait alors en désuétude dans l'univers du jazz, et que Steve Lacy était encore l'un des seuls à jouer2. C'est peut-être ce dernier qui donne l'idée à Coltrane d'utiliser cet instrument3. Miles Davis, qui lui a offert un soprano, revendique lui aussi le fait que Coltrane ait commencé à en jouer4. Aucune des deux hypothèses n'est pourtant avérée, selon Lewis Porter dans sa biographie5. My Favorite Things aura une influence déterminante sur l'avenir du saxophone soprano, que beaucoup de musiciens, tels Bill Dixon, redécouvrent alors, loin des standards de Sidney Bechet6,7.

Mais c'est surtout un bond en avant dans les conceptions modales, en termes de liberté et d'expressivité du soliste[réf. nécessaire]. Ses conceptions plus circulaires de l'improvisation rapprochent son travail de celui de certains musiciens orientaux, comme Ravi Shankar, une de ses influences avouées : il s'affranchit ici des grilles d'accords encore présentes sur Kind of Blue, en improvisant sur de courts motifs que la rythmique répète jusqu'à ce que le soliste décide de reprendre le thème. Il faut aussi souligner la façon dont Elvin Jones interagit avec Coltrane : elle évite toute monotonie.

Pourquoi aujourd'hui ?   

Cela se voit que j'ai découvert Coltrane ? Va falloir que je me calme sinon je vais en faire des articles tout les jours... bref bonne année à tous.

Que la musique soit avec vous, chaque jour !

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