L'album qui tue.
Tuer c'est comme changer un pneu. La première fois vous êtes attentionné mais au bout de la trentième fois, vous ne savez même plus où vous avez mis le cric.
Killers (1981)
Titre : Killers
Artiste : Iron Maiden
Genre : Heavy Metal
Origine : Angleterre (Londres)
Membres :
- Paul Di'Anno : chant
- Dave Murray : guitare
- Adrian Smith : guitare, chœurs
- Steve Harris : basse, chœurs
- Clive Burr : batterie, percussions
Que ça été dur de choisir un titre sur cet album...
Alors, je ne suis pas un grand fan de Maiden, à vrai dire, je connais assez mal leur discographie qui je trouve trop grande et qui me fait penser que j'aurais trop de médiocrité à écouter avant d'atteindre le sublime, j'ai donc dans ma grande mauvaise foi, décider d'écouter les meilleurs albums et inévitablement, Killers; sorti en 1981.
Il ne m'a fallu qu'une seule écoute pour comprendre que j'entendais là un album culte du groupe, y a rien à redire, c'est une super démonstration d'Heavy Metal (limite trash par moment, et ça m'a beaucoup surpris à cette époque) : Prodigal Son a beaucoup retenu mon attention, une power ballade aux airs de Led Zep complètement maîtrisé, ainsi que la superbe intro de Murders in the rue morgue ainsi que le célèbre et puissant Purgatory (que je placerais cependant pas en haut dans cet album très équilibré niveau qualité).
Le titre du jour est un titre très speed, très puissant, très violent. Pas étonnant qu'il soit le titre éponyme de cet album, rajoutez à ça la pochette au goût que seul Maiden peut avoir et on touche directement au cultissime !
Pour faire ce court article, je suis allé voir du côté des citations des tueurs en séries et j'ai eu du mal à en choisir une sans paraître pour un gros psychopathe. Je vais donc en rajouter en citant le wiki de Ted Bundy, un gars pas si sympas que ça :
Aux yeux de ses jeunes victimes féminines, Bundy apparaît comme un homme de belle apparence et charismatique, traits utilisés pour gagner leur confiance. De manière générale, il approche ses victimes dans des lieux publics, feignant une blessure ou un handicap, ou en se faisant passer pour une figure d’autorité, avant de les intimider et de les agresser dans un endroit plus isolé. Parfois, il a revisité ses scènes de crime pour y commettre des actes sexuels avec les corps en décomposition jusqu’à ce que la putréfaction et la destruction par les animaux sauvages rendent toute interaction impossible. Il a décapité au moins douze de ses victimes et gardé quelques-unes des têtes tranchées dans son appartement pour une certaine période de temps en guise de souvenirs. À de rares occasions, il s’est introduit par effraction dans la maison de ses victimes au milieu de la nuit et les a tuées à coups de matraque durant leur sommeil.
Vous trouvez ça violent ? Attendez Halloween...
Un album que j'ai écouté - comme souvent - par sérendipité. Je conseillerais fortement cet album pour rentrer dans l'univers de Maiden.
Que la musique soit avec vous, chaque jour !